compagnie Ayoba

Créée en 2019, la compagnie Ayoba propose une approche décloisonnée de la danse : entre recherche contemporaine et pratique du gumboot. cette danse percussive originaire des mines d’Afrique du Sud et pratiquée à l’aide de bottes en caoutchouc. Développée par les travailleurs dans les townships cet art est un langage collectif, contestataire et populaire.

Sous la direction artistique de Pauline de Lattre, la compagnie s’empare de la résonance de cette danse dans notre société contemporaine et développe un langage qui lui est propre. Le son et le mouvement sont les matières premières de nos créations. Celles-ci questionnent nos unités, les relations qui se tissent entre les individus, les connexions possibles de soi aux autres. 

La compagnie s’engage auprès de tous les publics qu’elle a la chance de rencontrer. Utilisant le Gumboot, le chant et la danse contemporaine, le groupe avance et crée ensemble un dialogue à chaque fois nouveau.

Nos actions culturelles :
Spectacles en espaces publics 
> Stag es de Gumboots pour amateurs ou professionnels

Depuis avril 2022, la compagnie fait partie du Bea-Ba (Bureau d’entre-accompagnement Banane Amandiers).

Les origines du Gumboots ? 

C’est à l’intérieur des mines d’or de Johannesburg, au début du 20ème siècle que commence l’histoire du Gumboot, ou du moins l’une de ses origines. Moyen de communication en premier lieu, permettant de contourner l’interdiction de parler, les mineurs ont commencé à utiliser ce qu’ils avaient toujours avec eux, à savoir leurs bottes. Le son des frappes faites sur les bottes en caoutchouc parvenant même dans l’obscurité, afin d’avertir d’un danger ou d’une action imminente, voire même juste de donner un signal de vie…

Peu à peu cette pratique est sortie des entrailles de la terre pour devenir une activité que les mineurs partageaient en fin de semaine, durant leurs rares moments de repos.
Les rudes conditions de travail et de vie dans les mines imprègnent la danse, enrichie de chants et de nouveaux rythmes. Cette expression devient alors une pratique artistique à part entière, une danse percussive appelée Gumboot.
L’un des premiers spectacles à avoir raconté cette histoire sur scène, et a avoir fait des tournées internationales est GUMBOOTS. 

L’éQUIPE

Pauline de Lattre 

Diplômée en Médiation Culturelle et du Monitorat de danse Afro-Américaine basé sur la technique Dunham, dispensé par l’école Free Dance Song à Paris, Pauline a étudié les danses afro-brésiliennes au Brésil et s’est formé au Gumboot en France et en Afrique du Sud avec Thando Bezana et Vuyani Feni. Sur les 10 dernières années elle a chorégraphié une dizaine de formes et collaboré, entre autres, avec Philippe Ménard, Ted Stoffer, cie Via Katlehong, cie Siwela Sonke, Efi Farmaki, Julie Dossavi et Joan Mompart.

Lise Belperron 

Pianiste d’origine, accordéoniste de coeur, maoïste à tout faire, chanteuse et scieuse (musicale) à l’occasion, rentrée très tôt dans la musique, El Perrón aime fréquenter les infra-mondes et les mauvais genres (groove mandingue et transe guimauve, gnawa et mélodectro, etc). Elle pratique l’accompagnement au long cours (La Yegros, Ameth Sissokho) tout en composant frénétiquement pour la scène, elle a signé la bande originale de nombreuses créations, notamment avec le Théâtre des Silences, Teatro en Vilo, Tonnerre de Singe/Alpaca Rose.

Marie Cannas 

Marie Cannas commence par le théâtre à Blanche Salant et à la Sorbonne. En parallèle à sa pratique autodidacte de la danse, elle se forme à l’école Free Dance Song en technique, pédagogie et médiation chorégraphique. Pédagogue, Marie anime de nombreux ateliers et trouve son équilibre aux frontières, entre scène et transmission. Ses recherches questionnent le rapport au corps et le déploiement des multiples énergies qui le traverse. Son travail personnel interroge les mémoires du corps en lien avec les origines, et en particulier l’identité méditerranéenne. 

Benoît Lerat

Comédien formé au Cours Peyran Lacroix (Paris) en 2008, Benoît commence également l’apprentissage des claquettes. Il découvre en 2015 les arts du cirque. En 2017, il crée  cocasse compagnie, une compagnie de spectacles de rue mélangeant toutes les disciplines qu’il affectionne.

Elodie Carreau 

Elodie s’est formée au théâtre et à la danse contemporaine au Théâtre de l’Iris, à l’ENM de Villeurbanne et au Cycle (Lyon), explorant les points de rencontre entre danse, jeu et écriture. En 2019, elle est recrutée au Compagnonnage Théâtre, où elle travaille, avec la Cie des Lumas, le Collectif des 3/8 et Jean-Paul Delore. Elle y découvre aussi son goût pour la rue avec Nadège Prugnard et Philippe Ménard. Elle cofonde la Cie Facettes, développant un imaginaire entre contes et pop culture. Ses recherches questionnent les croyances dans une visée sceptique, queer et féministe.

Caroline Mercier

Caroline s’est formée à la danse au centre Centre Georges Momboye puis aux RIDC. L’Ecole Florent pour le théâtre puis au conservatoire du 20ème de Paris. Quant au chant c’est à l’Académie des Arts Urbains de Bruno Berbérès qu’elle se professionnalisa. Elle collabore avec le réalsateur Vincent Garenq, la compagnie Manila, les chorégraphes Lila Greene, Seydou Boro, Philippe Ménard, Christelle François et chante, dans son duo contrebasse-voix TOYKISS.

Malide Sidi Mari

D’origines Comoriennes il passe son enfance en Bretagne et rencontre la danse à 18 ans. Il se forme d’abord dans le popping, la house, le locking en France et à Liverpool, puis en danse contemporaine à Montpellier. C’est avec la TEAM FDC qu’il découvre le tricking (art martial acrobatique ) mélange de taekwondo, break dance et gymnastique. Il décide de pousser cette discipline en partant s’entraîner aux États Unis (Los angeles) dans la salle Joining All Movement pendant plusieurs mois. Désormais Parisien, il développe sa pratique de danse acrobatique. 

LES AMI·ES

Syrielle Guignard 

Formée en percussions et chants afro-cubains avec Pascal Parent, elle décide en 2009 de continuer sa formation à Paris. Elle y intègre l’école de théâtre l’Éponyme où elle rencontre la chorégraphe Michaela Meschke qui la recrute pour son projet Walkwoman. Elle intégre le groupe Maracatu Naçao Oju Oba mené par le Mestre Letho Nascimento et se forme au Gumboots dans la compagnie Ayoba, avec les chorégraphes sud-africains Thando Bezana puis Vuyani Feni. 

En 2014, elle obtient un DEM en percussions traditionnelles au CRR de Paris et poursuit aujourd’hui ses études avec l’apprentissage des batas (percussions afro-cubaines) au conservatoire de Gennevilliers dans la classe de Sebastian Quezada. 

Depuis 2017 elle enseigne la percussion afro-cubaine par la pratique des congas. Percussionniste et chanteuse dans les groupes : Cover Session (Pop, rock, funk), Seksion Maloya (Réunion), Agama (fusion jazz/Cuba), Aladê (Brésil), Triozelas (Brésil, Réunion, Haïti et autres), Quisqueya Sisters (Antilles et Amérique latine).

Camille Le Bot 

Camille a été formée par Raza et Ahmed Hamadi ainsi que Sadok Kechana à l’Espace Pléiade de Paris où elle a obtenu son diplôme d’État de professeur de danse. À 25 ans, elle continue à se former et enseigne maintenant dans différentes écoles privées ou conservatoires. Elle danse également dans la compagnie Space and Movement, dirigée par Valentin Brunner.